Risques menaçant la Santé Publique (Lettre du 23 septembre 2021)

Risques menaçant la Santé Publique française avec l’entrée en application en novembre 2021 de l’article L.6146-4 issu de l’article 33 de la loi RIST
Docteur,
Depuis l’apparition du Covid-19, l’humanité a réalisé l’importance des professionnels de santé, de leur courage et de leur mérite.
Dès mars 2020, nos équipes de médecins et d’infirmier(ère)s ont été en première ligne des soins, au contact direct des malades du Covid, sans masque ni matériel, et parfois obligés de fabriquer eux-mêmes leurs propres protections avec les moyens du bord. Nos soignants ont risqué leur vie en répondant à l’appel de mobilisation générale pour combattre le virus.
Ils ont accompli et continuent d’accomplir un énorme travail. Ils sont débordés et épuisés par de longs mois de lutte sans relâche contre le Covid. En sous-effectifs à peu près partout, ils réclament depuis longtemps déjà davantage de moyens humains, matériels et financiers pour effectuer correctement leur travail.
La pandémie n’a fait que mettre en lumière les conditions de travail des professionnels de santé en milieu hospitalier. Mais en réalité, la précarité de la situation des hôpitaux publics n’est pas due à l’apparition du Covid-19 puisque la problématique est la même depuis des années.
Cela fait 40 ans que les différents gouvernements qui se sont succédés ont opté pour le recours aux « médecins remplaçants » plutôt qu’à la mise en place de mesures adéquates permettant au système hospitalier public de se doter d’un nombre suffisant et stable de professionnels de santé. Cette mesure a notamment été adoptée pour contrer les effets du numerus clausus, la baisse des effectifs médicaux, la limitation du temps de travail à l’hôpital et pour répondre aux besoins de plus en plus nombreux liés au vieillissement de la population civile et médicale.
Véritable enjeu de santé publique, la pénurie de praticiens n’a en fait jamais cessé de croître et ce qui ne devait être qu’un recours momentané pour permettre de mener des changements profonds sans perturber la continuité des soins s’est transformé en situation durable. Autrement dit, ce qui n’était destiné qu’à jouer le rôle de variable d’ajustement est devenu une norme, un pilier, à tel point que la santé publique repose aujourd’hui en grande partie sur cette manne que représentent les remplaçants.
Être médecin remplaçant, c’est faire preuve d’une flexibilité professionnelle et personnelle, c’est accepter d’effectuer de nombreux déplacements pour se rendre là où il y a un besoin de soins et c’est également ne pas savoir quel poste occuper le lendemain…
Cependant, la judiciarisation de la médecine, l’inflation de leurs contraintes administratives, l’érosion de leur autonomie et de leur autorité, ainsi que les attaques incessantes de la profession par les pouvoirs publics et les médias finissent par décourager les vocations.
Pour tenter de rallier l’opinion publique à sa cause, ce long processus de dénigrement a parfois recours à des informations infondées sur les prétendus “scandales” du milieu médical (éthique mise à mal, profession gangrenée par toutes sortes de mercenaires, rémunérations excessives, dérives des pratiques hospitalières…). Nombre de ministres de la santé ont pu se servir de ces affirmations infondées quant à une généralité de cas pour justifier les carences connues et non réglées du système de santé publique, n’hésitant pas à taxer les médecins de « mercenaires de la médecine » !
Le raccourci consistant à fustiger les médecins remplaçants est aussi mensonger que déloyal. L’image réductrice et partiale du médecin « mercenaire » dépourvu de toute forme d’éthique n’est en rien représentative du corps médical des remplaçants. Si certains comportements peu déontologiques peuvent être relevés de-ci de-là, il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit que de cas extrêmement isolés. En faire une généralité est profondément inique. Et prétendre que les remplaçants sont à l’origine des difficultés financières des hôpitaux n’est pas sérieux et dénote d’une profonde méconnaissance de la réalité du terrain.
Durant les dernières décennies, les hôpitaux publics ont fait l’objet d’innombrables textes règlementaires, parmi lesquels la très controversée « T2A ». Cette succession de mesures a progressivement transformé l’hôpital en une entité bureaucratique qui n’a cessé de s’éloigner des préoccupations des acteurs majeurs que sont les Médecins, qu’ils soient titulaires ou remplaçants. Résultat, nous sommes passés d’un hôpital conçu dans l’intérêt du patient à un hôpital déshumanisé où l’Administration Centrale traite médecins (et patients) en variables d’ajustement.
Avec la baisse du nombre de médecins, l’hôpital public a tendance à se tourner vers les médecins étrangers, mal payés (donc économiquement intéressants). Il convient d’ailleurs de souligner la contribution majeure des Médecins étrangers, dont la présence a permis de compenser la pénurie de praticiens titulaires au sein des hôpitaux pendant des années. Aujourd’hui 25% des praticiens nouvellement inscrits au Conseil National de l’Ordre des Médecins sont titulaires de diplômes obtenus hors de France. Partout, les services hospitaliers manquent de bras. Avant la crise sanitaire, 30% des postes de Praticiens Hospitaliers (PH) étaient vacants et avec l’épuisement de la profession, les prochains mois ne devraient guère être mieux. Selon certains médecins hospitaliers, « c’est la première fois que l’on se retrouve dans une situation de ce type : c’est un crash sanitaire total qui se profile. Après plus d’un an et demi de crise sanitaire, les démissions et les départs en retraite s’enchaînent et les remplacements ne sont pas assurés ».
Cette situation ne pourra pas tenir indéfiniment… Il est malsain de laisser penser qu’une catégorie professionnelle, dont la pénibilité au travail est généralement sous-estimée (responsabilités hors normes, surcharge de travail, précarité, etc.), doit faire encore plus d’efforts tout en acceptant une diminution de 40% des rémunérations (voir infra)…
Si l’hôpital public français se meurt, c’est en raison de son manque d’attractivité (entre autres), certainement pas à cause de ses médecins remplaçants.
La santé publique ne saurait se passer de cette ressource médicale considérable, mobilisable de jour comme de nuit, et permettant de pallier l’absence de praticiens aux quatre coins du pays. Les remplaçants sont les « petites mains » du système de santé publique.
Le fonctionnement et la stabilité du système hospitalier public français reposent donc en grande partie sur l’intervention quotidienne de milliers de médecins remplaçants dans tous les services.
Mais cette situation est aujourd’hui mise en péril par la loi RIST.
En effet, l’entrée en application en octobre 2021 de l’article L.6146-4 du Code de la santé publique issu de l’article 33 de la loi RIST prévoit une perte de 40% de la valeur du salaire des médecins remplaçants en milieu hospitalier. A compter de novembre 2021, pour une journée de 10h de travail, un médecin remplaçant va désormais percevoir la somme de 390€ net (soit 487,50€ brut – 20% de cotisations sociales employés) au lieu de 650€ net en moyenne, ce qui correspond à une perte de plus de 40% de pouvoir d’achat ! Et une loi adoptée dans un étonnant silence médiatique… Le fait est qu’aucun médecin remplaçant n’est à ce jour informé de ce qui l’attend dans quelques semaines.
Quel praticien pourra raisonnablement accepter cela ?
Non seulement nous manquons partout de médecins et d’infirmier(ère)s, mais pour ceux qui pourraient venir en renfort (les remplaçants) pour pallier ces manques, tout est désormais fait pour les décourager de prêter main forte.
L’instauration d’une telle loi, notamment en période de pandémie, présente un risque suicidaire certain pour la santé publique et va à l’encontre de toute logique de rétablissement d’une situation déjà extrêmement précaire.
La perte de pouvoir d’achat va être si considérable que nombre de médecins remplaçants délaisseront le secteur public pour se tourner vers le privé, voire vers l’étranger. Les hôpitaux ne pourront alors plus fonctionner sans cette manne car combien de médecins remplaçants accepteront de travailler dans ces conditions ?
L’inquiétude est donc grande chez les directeur/trice(s) d’établissements publics qui savent pertinemment qu’ils/elles ne trouveront plus de remplaçants « au tarif de la loi » et qu’ils/elles ne pourront par conséquent pas appliquer ladite loi. Sans ces médecins, les hôpitaux seront paralysés. Et les chefs d’établissements savent qu’ils encourent désormais des sanctions pénales en cas de non-respect des limites du plafond fixé par l’article 33 de la loi précitée.
Petite précision en ce qui concerne le paiement des factures par un hôpital public.
Il y a deux intervenants dans la procédure de paiement :
· L’ordonnateur (le Directeur de l’Hôpital), qui ordonne la mise en paiement
· Le Comptable public qui procède à la mise en paiement et qui engage sa responsabilité personnelle et pécuniaire
Cette règle de séparation permet d’éviter les conflits d’intérêt.
Le comptable peut rejeter la dépense et en informe l’ordonnateur. Dans certains cas, l’ordonnateur peut réquisitionner le comptable, lorsque celui-ci a rejeté le paiement et l’obliger à procéder au dit paiement. Cette réquisition transfère alors la responsabilité de la régularité du paiement sur l’ordonnateur. Le comptable public peut alors effectuer le paiement sans engager sa propre responsabilité.
Le directeur d’hôpital sera ainsi soumis à un choix cornélien : fragiliser le fonctionnement de son établissement en limitant ou supprimant les possibilités de recrutement médical pour respecter la réglementation ou risquer la condamnation financière et personnelle en tant qu’ordonnateur à l’origine d’actes de gestion irréguliers.
Cette loi instaure ainsi un environnement contraignant assorti de menaces permanentes pour les médecins remplaçants, comme pour les gestionnaires des hôpitaux.
Bien que cette loi n’impacte pas personnellement les équipes de Prodie Santé, nous partageons avec les directeurs d’hôpitaux et les ARS leurs inquiétudes et leurs doutes face à la réalité pratique du fonctionnement des hôpitaux et la garantie de continuité des soins, déjà bien délaissée par les exigences de la pandémie de Covid-19.
« Héros en blouses blanches », payant un lourd tribut humain entre mars et juin 2020, c’est en les stigmatisant et en les menaçant que les médecins et les soignants en général sont aujourd’hui remerciés ?
Si les médecins remplaçants se détournent dès demain de l’hôpital, la santé publique sera au bord de la rupture, les hôpitaux ne pourront plus faire face à la demande de soins et l’absence de prise en charge entraînera de nombreux décès. Dans ce cas, quid du poids de la responsabilité du gouvernement qui aura choisi d’adopter cette loi ?
La santé publique risque de faire face à la destruction du tissu médical et par ricochets du tissu social dans sa globalité, ce qui aura pour effet de renforcer le sentiment d’exclusion et d’injustice sociale, le grand public risquant de perdre un bien précieux car l’absence des médecins remplaçants de tous les services hospitaliers de France paralyserait sans aucun doute les hôpitaux du pays.
Est-ce cela l’esprit de cette loi, paralyser le système ?
Le tableau ne serait pas complet sans la vague d’annulations de missions médicales au sein des hôpitaux publics qui a débuté suite à l’annonce faite par le gouvernement de l’obligation vaccinale du personnel soignant. En effet, de nombreux professionnels de santé qui refusent de se faire vacciner annulent les missions de remplacements programmés pour certains et annoncent leur volonté de démissionner pour d’autres, disparaissant chaque jour un peu plus des services hospitaliers. Et les départs à la retraite de milliers de praticiens dans les toutes prochaines années ne manqueront pas d’alourdir encore le bilan et de vider davantage le système hospitalier public de ses soignants.
Faute de personnel, on ferme d’abord quelques lits dans de de nombreux services hospitaliers. Travailler dans ces services devient alors moins intéressant pour les praticiens et leur recrutement est rendu plus difficile encore. D’autres lits sont fermés, puis le service tout entier… Selon le président de l’APVF (Association des Petites Villes de France), le problème n’est donc pas seulement le manque d’attractivité des territoires pour les professionnels de santé mais également celui des hôpitaux eux-mêmes, dont la fermeture ou la réduction de voilure se répercute ensuite sur l’attractivité des territoires…
Est-ce le moment, alors que cette pandémie n’est apparemment pas encore sous contrôle, de se lancer dans des restrictions de personnel, avec les conséquences qui en découlent pour assurer les soins ?
Il convient également d’aborder l’un des possibles effets pervers de la disposition RIST, celui lié à la place trouble occupée par les « sociétés d’intérim ».
Si l’esprit du décret vise à plafonner les rémunérations des remplaçants et par voie de conséquence à améliorer les budgets des hôpitaux, pour quelle raison les acheteurs publics favorisent-t-ils le recours aux sociétés d’intérim alors même que le recours à des sociétés de placement est infiniment plus économique ?
D’un côté les médecins remplaçants sont accusés d’être responsables du déficit du budget des hôpitaux. De l’autre, les Groupements Hospitaliers Territoriaux (GHT) semblent favoriser la solution la plus onéreuse pour les finances publiques en préférant le recours aux sociétés d’intérim plutôt qu’aux sociétés de placement. Ce discours contradictoire est constitutif d’un non-sens, voire d’un contre-sens économico-juridique flagrant.
La nomination en 2018 de l’ancienne Ministre du Travail du gouvernement de Monsieur Hollande, Madame Myriam El Khomri, en tant que cadre au sein du groupe Adecco – autoproclamé leader de l’intérim en France – soulève la question des motivations véritables qui ont permis d’instaurer une telle situation à l’encontre de toute logique de gestion adéquate des fonds publics.
Dans l’opacité de leur fonctionnement, les sociétés d’intérim présentent aux hôpitaux une « solution-package » faisant l’objet d’une facture globale incluant la rémunération du médecin remplaçant proposé + ses cotisations sociales + les honoraires de la société. Le coût global de l’opération étant bien supérieur à celui d’une société de placement comme Prodie Santé par exemple. Nos honoraires sont forfaitaires : que le candidat placé par nos soins gagne 1.000€ ou 4.000€, notre rémunération ne varie pas, contrairement aux agences d’intérim qui indexent la plupart du temps leurs honoraires sur les gains des remplaçants et ont tout intérêt à faire augmenter les prix.
Et quand certaines agences d’intérim jouent la carte de la « transparence » en endossant leur costume de société de placement (et non plus d’intérim), on se rend compte que dans ce cas précis également les honoraires appliqués sont certes forfaitaires mais sont jusqu’à 80% plus élevés que ceux qu’appliquent Prodie Santé par exemple (preuves de contrats à l’appui, sur demande).
En outre, de nombreux remplaçants dénoncent les pratiques contestables de certaines sociétés d’intérim qui proposeraient des missions de 24H rémunérées de 70€ à 80€ bruts par heure. Une fois le remplacement effectué, la rémunération réellement perçue ne s’élèverait plus qu’à 48,50€ bruts par heure, la société d’intérim prétextant un « changement d’avis » de la part de son client hospitalier, en raison de l’application du plafonnement de la rémunération du décret. Sachant que la plupart des sociétés d’intérim pratiquent également la mise en relation, on peut légitimement se demander dans quelle mesure ces dernières, sous couvert de l’intérim, procéderaient en réalité à de la mise en relation ? Quelles garanties ces sociétés offrent-elles de ne pas jouer un double jeu en cherchant à protéger uniquement leurs intérêts économiques au détriment des médecins ?
Pire encore, il nous a été rapporté qu’en vue de l’entrée en vigueur de l’article 33 de la loi RIST, les sociétés d’intérim envisagent de contourner le plafonnement de la rémunération des médecins. Pour cela, elles signeraient un contrat avec un centre hospitalier indiquant une enveloppe globale (le fameux « package » auquel elles sont tant attachées) qui comprendrait le salaire du médecin au tarif du décret, les charges afférentes au salaire et leurs propres honoraires. Il y a de fortes chances que ces honoraires soient volontairement et artificiellement gonflés à des sommes nettement supérieures à ce qui est actuellement pratiqué.
La loi RIST prétend lutter contre les déficits des hôpitaux et entend faire des économies. Ces économies (si toutefois elles existaient) seraient-elles destinées à acheter du matériel pour les hôpitaux, à recruter ou à augmenter les salaires des soignants ? L’histoire démontre que l’on peut avoir de sérieux doutes à ce sujet.
Nous constatons donc aujourd’hui que la solution proposée va à l’encontre des résultats souhaités.
Laisser croire à l’opinion publique que la diminution des rémunérations des remplaçants changera les choses est erroné. Les pouvoirs publics ne pourront pas éternellement continuer à sous-payer ses professionnels de santé en leur demandant toujours davantage d’efforts. Il faut être réaliste, les médecins ont besoin de travailler dans des conditions respectueuses, dignes et avec des salaires reconnaissant leurs études comme leur engagement à servir la santé publique, tous les patients.
Même dans le cas de figure ou la pandémie serait pleinement maitrisée, cela ne règlera en aucun cas le problème de la santé publique : niveaux de salaires insuffisants, conditions de travail anormales, excès d’heures, manque de repos, carences en matériel, sous-effectifs…
Il serait dommage de ne pas profiter de la mise en lumière de cette situation pour saisir l’occasion de redonner une place centrale aux acteurs majeurs que sont les soignants, de les repositionner au cœur même du système de santé. Le temps est peut-être venu de repenser différemment l’organisation de la santé publique et de changer de cap.
Notre positionnement a toujours été « pro-soignants ». Nous nous battons à leurs côtés depuis plus de 20 ans afin de leur attribuer la reconnaissance digne de la fonction absolument essentielle qu’ils occupent au sein de nos sociétés. Et cela se traduit à de nombreux niveaux : conditions de travail, environnement juridique, rémunération…
Les pieds ancrés dans la réalité du quotidien des soignants, les équipes de Prodie Santé sont particulièrement bien placées pour attester des usages réels en vigueur au sein des hôpitaux français et des préoccupations des professionnels de santé. Vingt ans passés aux côtés des établissements de soins et de leurs praticiens, 20 ans de services, de dialogues et d’échanges avec les soignants.
En accord avec médecins remplaçants et établissements, nous permettons d’assurer plus de 10 millions d’heures de présence et d’activité de praticiens chaque année en France.
Nous avons depuis toujours un infini respect pour le corps médical et cela se traduit dans la façon que nous avons d’accompagner médecins et infirmier(ère)s dans leur quotidien.
En tant que société de placement, nous bénéficions d’une image de sérieux, de fiabilité et de professionnalisme auprès des hôpitaux comme des praticiens eux-mêmes. Notre croissance est volontairement maîtrisée et non essentiellement axée sur les chiffres, contrairement aux agences d’intérim qui interviennent sur le marché français avec une approche essentiellement mercantile et pour lesquelles les interlocuteurs (candidats comme clients) ne sont que des « codes-barres ».
Nous assimiler à une société d’intérim serait une erreur tant notre philosophie est différente :
a) Nous avons créé une communauté médicale internationale de près de 300.000 professionnels de la santé présents sur tous les continents et dotés d’une qualité humaine équivalente à leur compétence clinique.
b) Depuis plus de 20 ans, Prodie Santé gère l’intervention de plusieurs milliers de médecins et son déploiement dans le monde en fonction des nécessités des pays, s’assurant du respect des droits fondamentaux et de l’attribution d’une rémunération juste en faveur des praticiens.
c) Nous recrutons des soignants pour le compte de gouvernements, d’états, d’hôpitaux, de cliniques…
d) Nous avons développé une branche d’activité humanitaire, pro bono, afin d’apporter notre aide aux pays ayant besoin de renforcer leurs effectifs médicaux et aux ONG ayant une action complémentaire à la nôtre. Nous travaillons de façon totalement bénévole pour des ONG telles que La Chaîne de l’Espoir, Santé Sud ou Médecins Sans Frontières
e) Nous avons rejoint le Pacte Mondial des Nations Unies avec qui nous partageons le soutien des principes de respect des droits de l’homme, la défense de conditions de travail équitables, la lutte contre les discriminations et contre toute forme de corruption (https://www.prodiesante.com/fr/pacte-mondial).
f) Prodie Santé est le représentant officiel des intérêts professionnels et humains de milliers de médecins en situation d’exil dans le monde. La « Brigade Médicale Internationale de Prodie Santé » est une réserve incluant 3.000 médecins spécialisés en épidémiologie que nous mettons gratuitement à disposition des gouvernements qui en manifestent le besoin, afin que l’humanité puisse bénéficier de ce savoir-faire non accessible aujourd’hui pour des raisons essentiellement bureaucratiques mais indispensable au bien-être de tous ceux qui n’ont encore aucun accès aux soins : voir notre discours devant les Nations Unies et le Parlement Européen du 22 septembre 2020 :
Le 9 juin 2021, faisant suite à cette réunion de septembre 2020, le Parlement Européen a voté une résolution allant dans le sens de notre initiative :
g) A ce jour, 22 gouvernements dans le monde ont exprimé leur gratitude à l’égard de cette entreprise humanitaire qu’est Prodie Santé (témoignages sur demande). Notre capacité de mobilisation nationale et internationale immédiate intéresse de nombreux gouvernements de la planète, parce qu’elle représente un thème d’intérêt général dans lequel sont en jeu un futur solidaire de l’humanité et de la santé publique au niveau global.
h) Parce que de nombreuses personnes dans le monde se trouvent à distance des pôles urbains et des centres de santé, nous avons créé le programme “Un médecin à votre porte” composé de Médecins mobiles spécialisés en médecine préventive, couvrant la totalité du territoire qui leur est assigné au moyen de cortèges itinérants. Il s’agit de Médecins de terrain polyvalents et expérimentés en gestion de crises sanitaires, épidémies et catastrophes naturelles.
Véritable lueur d’espoir pour les systèmes de santé en difficulté dans le monde, le déploiement d’équipes médicales pluridisciplinaires d’attention primaire présente de nombreux avantages :
· Il améliore la santé générale de la population et la qualité de vie,
· Il permet une réduction drastique du coût global du budget de la santé des États (notamment des interventions médicales et chirurgicales lourdes) grâce au travail de prévention,
· Il impacte positivement et durablement la santé publique du pays, permettant de généraliser l’accès à la santé partout et pour tous sur son territoire, répondant ainsi à l’un des besoins vitaux de l’être humain.
i) D’ici 2025, Prodie Santé prévoit de déployer 5.000 médecins et infirmier(e)s dans le cadre de missions humanitaires dans 110 pays, permettant de prodiguer des soins à 200 millions de personnes autour du globe, et ce grâce à notre extraordinaire réserve de médecins volontaires et disponibles pour voler au secours des populations en difficulté.
j) Nous administrons chaque année 400,000 jours d’intervention ponctuelle de médecins et recrutons pour le compte de 2,500 hôpitaux dans 30 pays, permettant au plus grand nombre d’avoir accès aux soins, partout et en tout temps, dans les grandes métropoles comme dans les contrées ayant un accès difficile aux systèmes de Santé.
k) Notre démarche a toujours été éthique et professionnelle (voir notre présentation corporative incluant données chiffrées et références mondiales en cliquant sur le lien suivant : https://www.prodiesante.com/fr/presentation-de-prodie-sante
l) Lors de la première vague de la pandémie, nous avons offert nos services gracieusement.
m) Nous agissons sans prise de position politique, religieuse ou raciale. Notre démarche est fraternelle et bienveillante.
n) Nous considérons la santé comme un bien universel.
Nous travaillons depuis plus de 20 ans avec la même philosophie et la même approche humaniste.
Tout comme de nombreux acteurs qui apportent une aide, nous contribuons à notre niveau au bien-être de la société.
Prodie Santé est une société française ayant su gagner l’Europe et devenir aujourd’hui internationale. Actrice et observatrice du marché de l’emploi médical français depuis 1999, Prodie Santé a permis de répondre aux besoins urgents ou planifiés de recrutement et de placement de médecins dans d’innombrables établissements publics. Nous avons toujours œuvré dans le respect des législations et conformément aux usages de la profession.
Nous avons une connaissance approfondie de la situation de la santé publique en France et une approche respectueuse de ses acteurs que sont les soignants.
Nous proposons de mettre nos ressources et notre expertise à votre disposition afin de mener une réflexion constructive permettant aux professionnels de santé de se retrouver au cœur du système de soins.
La santé publique est la priorité des priorités pour n’importe quelle population, le bien le plus précieux qui soit.
Notre action est apolitique et hors clivages, notre volonté étant de faire en sorte que le système de santé fonctionne correctement et que tous les citoyens aient accès aux soins.
Comme vous avez pu le lire, nous sommes capables de répondre à de nombreux besoins de la part des hôpitaux et souhaitons partager notre analyse de la situation si toutefois vous souhaitiez en savoir plus.
C’est ce que nous faisons déjà avec d’autres pays en les accompagnant à travailler pour le bien commun : quels que soient les gouvernements en place, l’essentiel est de faire en sorte que la santé publique fonctionne.
Nous disposons par ailleurs d’un département juridique spécialisé en transfert de compétences médicales dans le monde. Notre avocate en interne, spécialiste en droit international, inscrite au Barreau de New-York (États-Unis) est aussi ancienne avocate au Barreau de Lyon (France).
Vous pouvez nous contacter par email : contact@prodiesante.com.
Souhaitant que ce courrier vous soit utile, je vous d’agréer, Docteur, mes respectueuses salutations.
Gilles Campedel
CEO – Chief Executive Officer
Prodie Santé